Description du projet
Clowns tout terrain
Les Koloks, deux baroudeurs, viennent partager leur recette de vie: les crêpes!
Peu à peu les ingrédients viennent à manquer, les accidents surviennent…
Ils découvrent alors Farino.
Un moment d’amitié, de partage, simple, porté par deux clowns rustiques et authentiques.
Avec le soutien du Théâtre de la Girandole, de la Grange Dimière, du Théâtre Hélios, de la Curie, de la Maison des Artistes du Lude et de la Maison de Courcelles
regard dramaturgique: Barbara GAY
Tout public
Durée : 1 h
Comédiens : Martin Bellanger, Moran Laplace
Contacts :Martin Bellanger
futfut@futfutcollectif.fr
LE TEASER
LE CALENDRIER DES KOLOKS
Une spectatrice nous écrit.
Tout de suite la poésie, dès la première vision : bouts de bois, bouts de ficelles, bouts de métaux, bouts de chiffons ; un vrai décor avec rien…
et puis deux hamacs improbables mais qui tiennent… et personne…
et puis deux clowns qui émergent des hamacs, à moitié endormis, et c’est parti, on rit déjà…
On est happé par toute cette ingéniosité, par ce texte, réduit au minimum mais ô combien efficace. Des onomatopées jusqu’au langage, quelque chose émerge : du primitif jusqu’à l’élaboré.
La magnifique relation entre les deux, dans la belle tradition du clown blanc et de l’Auguste mais complètement revisitée, à peine reconnaissable et pourtant l’émotion est bien là. Ca circule à fond entre ces deux-là donc forcément le public est touché.
Le tendre, curieux de tout, enthousiaste et « celui qui sait » et qui sait de moins en moins d’ailleurs, gagné par la belle innocence de l’autre…
On rit, après tout ce sont des clowns, mais à certains moments on a envie de pleurer, et ça aussi, ce sont les clowns.
Et le partage, ah le partage : partager le blé avec les spectateurs, la farine, les crêpes : il aura fallu qu’ils trouvent cela à deux, tout seul on ne peut rien faire et il aura fallu qu’ils regardent devant eux pour nous trouver et désirer partager avec nous.
Et la gestuelle, les mimiques, les mouvements amples, doux, toujours justes : pas de heurts, pas de clinquant surtout ; des bouts de ficelles, des bouts de bois qui deviennent de fabuleuses trouvailles entre leurs mains.
Et le bazar : pas de clowns sans en mettre partout, dans la jubilation de répandre l’eau, la farine, de jongler avec l’œuf : Braver l’interdit !
Oui, poésie, ingéniosité et un très grand savoir-faire : on sent que Moran et Martin connaissent bien le grand répertoire, connaissent bien la tradition du clown, ont beaucoup travaillé ; leur technique est irréprochable et leurs maquillages sont parfaits.
J’ai retrouvé intactes les émotions de la petite fille qui allait au cirque Grüss et découvrit les grands clowns qui la firent tant rire et pleurer.
Sûrement j’oublie plein de choses mais en tout cas, Moran et Martin, je vous remercie du fond du cœur pour ce grand moment de bonheur.
Un seul regret très personnel : j’aurais voulu que ça dure plus longtemps !
Anne